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Méthodes culturales vertueuses et circulaires

Il existe une multitude de façons de combiner agriculture et méthodes vertueuses.

Les méthodes culturales vertueuses et circulaires

 

Cultures en rond, déchaumage, cultures associées ou bien économies d’eau, les méthodes culturales vertueuses et circulaires ont toute leur place dans le paysage agricole d’aujourd’hui. Il existe une multitude de façons de combiner agricultures et méthodes vertueuses. Ses solutions tendent à se développer dans le paysage agricole français.


Méthodes culturales vertueuses et circulaires : définition

Il s’agit de tout ce que l’agriculteur va pouvoir mettre en place afin d’améliorer son rendement tout en économisant de l’eau, de l’énergie, du temps ou en réutilisant des denrées déjà existantes pour aider la croissance de certains végétaux. Par exemple, le producteur peut s’intéresser au travail du sol : rotation des cultures selon la saison, labour, nivellement du sol, mais aussi mise en place de couverts végétaux, etc. L’idée est de contenir la flore à un niveau compatible avec l’objectif de production et de rendement. Il n’est donc pas question d’exterminer les « mauvaises herbes », mais de les contrôler grâce à des techniques simples. Autre solution : recourir à un goutte-à-goutte enterré pour gérer le débit de l’irrigation. Cela permet notamment une économie d’eau de 5 à 15 %, la possibilité d’ajouter de l’azote dans l’eau, de s’adapter aux différentes tailles de parcelles.


Adopter ces méthodes : quels intérêts ?

Au-delà des intérêts précédemment cités pour le producteur, ces méthodes sont aussi à bénéfiques pour le consommateur et pour le produit. En effet, l’une des méthodes consiste à utiliser des organismes vivants (coccinelles, larves de guêpes…) lors de la culture afin de prévenir ou de réduire les dégâts causés par des champignons, des insectes ou des plantes invasifs. Cette méthode, qui s’inscrit dans l’agriculture biologique, a fait ses preuves et affiche un taux de réussite de 75 % d’utilisation de trichogrammes sur les larves de pyrales.


Des véritables leviers de confiance existent pour le consommateur, ces méthodes permettent de respecter l'aliment qui n’est pas arrosé de produits chimiques. Cela fait partie des principes développés par les producteurs Demain la Terre, qui s'engagent à réduire l'usage des pesticides en ayant recours à des techniques naturelles pour faire disparaître toute trace de produit chimique des fruits et légumes.


Quelles contraintes pour le producteur ?

Ces techniques peuvent impliquer quelques contraintes financières. Car pour mettre en place une méthode culturale vertueuse, il faut posséder le bon équipement. Par exemple : une écimeuse pour couper les mauvaises herbes avant floraison et une herse de déchaumage afin d’enfouir les restes de pailles pour favoriser la décomposition et la régénération des sols.

Autre contrainte, le temps. En effet, le faux semis ‒ qui consiste à faire germer des mauvaises herbes, puis à les détruire au plus près du semis ‒ demande une préparation du sol qui peut être longue. L’irrigation enterrée, si elle amène son lot d’économies, de temps, d’énergie et d’eau, reste un investissement coûteux.

Pour les Coopérateurs Vivalya, il est essentiel de soutenir et d'accompagner nos producteurs partenaires dans la mise en place de ces démarches !

main dans la terre


Des méthodes positives pour une production circulaire !

Aujourd’hui, ces méthodes représentent un grand intérêt écologique et économique sur le long terme. Elles permettent de réduire considérablement l’utilisation d’engrais et des pesticides et proposent des solutions pour limiter l’utilisation des énergies. Les méthodes culturales vertueuses et circulaires répondent toutes positivement aux adaptations climatiques qui s’imposent aux producteurs.